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Par aphrodithe le 17 Février 2015 à 10:30
A bras le corps elle a saisi la vie,
Refusant de laisser place au tourment
De ce mal retors , ce fiel consumant
Chairs et os , sa faim jamais assouvie.
A bras le corps elle a saisi la vie.
Dans ses yeux noirs elle a lu sa douleur,
Il cachait ses pleurs sous un sourire.
Un pacte avec Satan voulait souscrire
Signé de son sang, chasser ce malheur
Dans ses yeux noirs elle a lu sa douleur.
Farouche elle luttait avec courage,
Sachant son salut n’être qu’un mirage.
Pourtant, elle riait pour lui, pour eux
Farouche elle luttait avec courage.
Elle se taisait malgré la souffrance.
Le crabe eut raison de son endurance
Elle partit, sous un ciel bas laiteux
Elle se taisait malgré la souffrance.
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Par aphrodithe le 14 Février 2015 à 15:00
Soleil tu réchauffes la terre
De tes rais d’or, flamboyants.
La nature renaît, sa robe austère
Se pare de fleurs, les prés blondoyants
Ondulent, vague éphémère.
Las ! Le manteau neigeux
Est fangeux
Glisse l’oiseau téméraire !
S’ouvre la timide jonquille
D’un jaune pur sans égal
L’escargot, lambin, traîne sa coquille
De jeunes plants, il fera son régal !
Un jeune merle s'essouffle
A chercher son dîner
Clopiner,
Musarder, que de baroufle !
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Par aphrodithe le 12 Février 2015 à 05:43
tableau de Salvador Dali
Aujourd’hui s’est enfui, demain est à paraître,
Hier a disparu ! Dans la boucle du temps
Se brisent les saisons en millions d’instants
En mourant dans l’azur, pour ensuite renaître .
Les heures de la nuit déchirent la fenêtre
Au mystère du rêve, aux désirs exaltants,
Assoupis tout le jour mais toujours persistants,
Néanmoins dans le cœur et l’essence d’un être.
Ma jeunesse s’en va, tranquille, à petits pas,
Me menant doucement à l’heure du trépas ;
Je laisserai ce corps telle simple exuvie.
Et dans le soir tombant, on entend le clocher.
Le messager du ciel, égrenant à l’envie
Son chapelet de buis,l’ère va filocher
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Par aphrodithe le 9 Février 2015 à 10:30
Debout sous la porte cochère
Aux passants je tendais la main.
D'un nanti j'étais le contraire
La faim, la soif sur mon chemin,
Je voulais faire bonne chère
Reprendre visage humain.
Debout sous la porte cochère
Aux passants je tendais la main.
Au soir venu dans mon carton
Je rêvais d'un bon feu dans l'âtre
Où rissolait un caneton
Servi sur un beau plat d'albâtre,
Mais je déjeunais d'un croûton
Imprégné d'un peu d'eau saumâtre.
Au soir venu dans mon carton
Je rêvais d'un bon feu dans l'âtre.
Je suis mort au cœur de l'hiver
Les pieds ancrés dans la détresse
Le corps nu, sous un manteau vert
Tout seul, dans mon coin, sans noblesse,
Pas de linceul bordé de vair
Juste le nez dans mon ivresse.
Je suis mort au cœur de l'hiver
Les pieds ancrés dans la détresse.
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Par aphrodithe le 6 Février 2015 à 12:00
Quel dieu très orgueilleux d' un accès de démence ,
Armait leurs bras guerriers pour l'exécution
De ces "non croyants" qui voulant la caution
D'un autre dieu que lui, rejetaient sa semence ?
Ces assassins sans âme et d'aucune clémence
Tuent la femme l' enfant - quelle aberration-
Les mêmes justement, clos en un bastion
Qu'ils devaient conquérir, abattre l'ingérence.
Le kandjar prêt en main, visage cagoulé
Lâches, ils frappent, vifs ! le corps meurtri foulé
lapidé qu'en riant, ils salissent d'outrage.
Et tels des charognards, se repaissent des pleurs
Apeurés des gamins, méprisent leurs douleurs !
Oui quelle déité, mérite un tel carnage ?
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