• Quand souffle le vent s’efface la nue
    Et tout là-haut s’éclaire la coupole
    Du ciel piqueté d’or, pour la venue
    De l’astre blond, sa brillante auréole.

    Pieds nus, nos doigts enlacés, nous flânons
    Au bord de l’eau ; le bruit sourd de la mer
    Rythme nos pas, au loin les lanternons
    Dansent sur les flots couleur outremer.

    Déchirant la nuit, de Râ, la lumière
    Surgit doucement venant du levant
    Le chemin menant vers notre chaumière
    Semble prendre vie et parait mouvant.


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  • Aux rives de tes cils perle une larme.
    Tu ne dis mot, mais je vois en tes yeux
    Se briser ton âme au mur odieux
    D’un chagrin profond, palpitant vacarme.

    La nostalgie en ses attraits te charme,
    Au lit d’un soupir aux draps trop soyeux,
    Tu t’alanguis, revivant ses adieux.
    Son souvenir , te poursuit, te désarme !

    Sous ses baisers, ses caresses d’amant
    Tu frissonnais , de plaisir, follement -
    Qu’hier était loin ! Et pourtant si proche.

    Sèche tes pleurs, entends frémir la vie.
    Passent les saisons, le temps s’effiloche
     Mais néanmoins à l’oubli te convie.


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  • J’ai tant de fois fait ce chemin
    Que même, en pleine nuit, je devine ton ombre.
    Je sens la douceur de ta main
    Me guider tendrement hors de cet endroit sombre.

    J’en connais chaque creux, la plus petite ornière.
    J’ai tant de fois fait ce chemin,
    Le cœur battant si fort d’angoisse familière
    Craignant ce que sera demain.

    J’entends tes ris de grand gamin,
    Alors j’avance encor*vers ta voix. Amusée,
    J’ai tant de fois fait ce chemin,
    Trébuchant bien souvent sur mon âme brisée

    La joie est le plaisir de mêler notre essence,
    Je bois sur tes lèvres carmin
    Le nectar très sucré, doux de la survivance,
    J’ai fait tant de fois ce chemin !


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  •  

    Toi, ma mélancolie

     

     

     

    Je m'en vais le cœur pesant

     

    Dans le couloir épuisant

     

    De cette mélancolie

     

    Et son regard si grisant !

     

     

     

    Elle me prend par la main

     

    M’entraîne loin du chemin

     

    Oh oui!elle est si jolie

     

    Parée ainsi de jasmin !

     

     

     

    Non ! Je ne veux t'écouter

     

    De moi, tu me fais douter,

     

    Te suivre est une folie

     

    Au futur je veux goûter

     


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  • Drapé dans ton indifférence
    Tu suis, tranquille, ton chemin
    Sans un regard pour l’humain,
    Debout au quai de l’espérance.

    Pour toi, il a la transparence
    D’un jour vide, sans lendemain,
    Drapé dans ton indifférence
    Tu suis, tranquille, ton chemin.

    Tu marches seul en ton errance
    Tu choisis de cueillir l’ormin
    Plutôt que lui prendre la main,
    Tu t’en vas , sourd, à sa souffrance
    Drapé dans ton indifférence
    Tu suis, tranquille, ton chemin.


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