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Regarde, mon amour, fleurissent les lilas.
Ils embaument le jardin.
Loin de cet hiver froid, dont nous sommes si las
Tu seras mon paladin.
Écoute, mon aimé, gazouille l’hirondelle.
Sa chanson mélodieuse
Annonce le printemps; ses petits sont près d’elle
La mère victorieuse .
Viens, mon tendre époux serre-moi contre toi,
Et profitons de la vie.
Quand renait l’âge d’or, logé sous notre toit
Qu’il y soit toujours obvie.Trivers sur deux mètres
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Et j’ai si peur en la nuit froide et sombre
Sans l’oasis, l’abri de ta chaleur,
Vide est le ciel cruel, et sans couleur
Un bruit et je tréssaille en la pénombre !
J’aime écouter cascader très joyeux,
Ton rire de gamin, qui me désarme
Je vois l’amusement, luire en tes yeux !
J’aime tes mains, je connais tant leur charme.
Et j’ai si peur !
Quand reviens-tu ? Parti depuis longtemps
Courir les mers, voulant faire fortune.
Chaque jour passant, j’ai prié Neptune
De te laisser revenir au printemps.
Et j’ai si peur !je me suis mise dans la peau d'une femme de marin
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je vous souhaite de Joyeuses Pâques à tous
Pour ma part, épuisée par les dernières chimio, je dois , impérativement prendre du repos, ordre de la faculté de médecine.
je vous retrouve la semaine prochaine, du moins je l'espère.
gros bisous à tous.
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Un amour de chat
Ses beaux yeux d’ambre jaune épient tout alentour,
Les oiseaux, sans malice observent à leur tour
Cet étrange animal, les regardant sans cesse.
Gracieux chat, soumis et rétif tour à tour.
Souvent très enjôleur, me quémande caresse
Et délicats baisers, un amour sans détour.
Il donne affection, sympathie en retour.
Niché contre mon flanc, il ronronne d’ivresse.
J’aime ce chat soumis et rétif tour à tour.
De sa gorge parfois un miaulement sourd
Naît, plaintif et charmeur, un langage tendresse.
Déclaration faite, il fait un demi tour
Comme confus, soudain ,de m'avoir dit bonjour
Il retourne dormir, au soleil il paresse.sonnet irrationnel
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Tableau de Claude Renoir(18540-1926), mer agitée à Etretat
La mer rugissante déferle
La falaise geint et s’emperle.
Le courroux de Neptune éclate, foudroyant.
Il soulève la vague en ressac effrayant.
La mer rugissante déferle
La falaise geint et s’emperle.
Le cri des goélands alerte les bateaux
Perdus et subissant les coups de vent brutaux.
La mer rugissante déferle
La falaise geint et s’emperle.
Des éclairs d’argent dans les cieux
Zèbrent l’air d’arcs silencieux.
Les esquifs sur le port , brisés par la tourmente,
Frémissent sous le vent rageur qui se lamente.
Des éclairs d’argent dans les cieux
Zèbrent l’air d’arc silencieux.
Illuminent le quai tandis que les nuages
Crèvent soudainement, noyant les bastingages.
Des éclairs d’argent dans les cieux
Zèbrent l’air d’arcs silencieux.triolets
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