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Par aphrodithe le 9 Octobre 2017 à 14:32
Mélancolie automnale
Mélancolie automnale (glose en quatrain à rimes plates)
Cet automne parait, apportant ses couleurs
Ses souvenirs aussi ; ceux qui font les douleurs
Qui torturent l'esprit, ce qui tant m'indispose
Laissez-moi. Que ma porte aujourd'hui reste close ;
Les visages aimés submergent ma mémoire
En cortège bruyant, crayonnent un grimoire
Au parfum de regret, celui de leur destin
N'ouvrez pas ma fenêtre au vent frais du matin ;
Déjà l'aube d'un jour pluvieux et blafard
Se lève à l'horizon rubané de brouillard
De lourds sanglots me font sombrer dans la névrose
Mon cœur est aujourd'hui misérable et morose.
De ce corps torturé je n'attends plus la vie.
Ho ! cette bête immonde et jamais assouvie
Me donne du dégoût, me conduit au ravin
Et tout me parait sombre et tout me semble vain.
Henri de Règnier ( la voix)
«Laissez-moi. Que ma porte aujourd’hui reste close ;
N’ouvrez pas ma fenêtre au vent frais du matin ;
Mon cœur est aujourd’hui misérable et morose
Et tout me paraît sombre et tout me semble vain.»
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Par aphrodithe le 28 Décembre 2015 à 08:46
L’enfant peu vêtue
Marche dans la neige froide
Nonchalance du passant
Le coin d’une rue
Quête d’une main tendue
Pas d’argent dans la sébile
la suite de l'histoire et sa fin
Une flamme bleue
De petits pieds nus devant
Un pauvre minois transi
Le tison s’éteint
Un corps chute dans la rue
Mort de faim, les gens s’écartent
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Par aphrodithe le 22 Octobre 2015 à 16:14
J’ai vu danser mon âme, nue, en tes yeux
Elle valsait au rythme de ta tendresse
Enlaçant tendrement, ton être profond.
Heureuse et libre.
J’ai vu naître en ton cœur un amour profond
Illuminant la prunelle de tes yeux
Écrins chatoyants d’un joyau de tendresse
D’or et d’argent
J’ai vu se lever un vent tout de tendresse
Souffler doucement sur le lagon profond
Aux rives de tes cils bruns, de tes beaux yeux.
Vénus s’y noieforme:contrainte Oulipo
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Par aphrodithe le 24 Septembre 2015 à 07:37
Silences fracassants
Qu'aux silences fracassants de l’aphasie*
Succède, de mes mots, le bruissement
De mes lèvres coulant aussi follement
Que l’eau d’une rivière, avec frénésie !
Ma pudeur s’agite et devient cramoisie
Si d’aventure, il faut faire compliment
Qu'aux silences fracassants de l’aphasie
Succède de mes mots, le bruissement
L’adage familial, la bourgeoisie,
Ont étouffé, très tôt l’élan si charmant
D’une enfant câline, oisillon de tourment.
Alors, que vienne la palingénésie*
Qu'aux silences fracassants de l’aphasie
Succède, de mes mots, le bruissement.
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Succède, de mes mots, le bruissement
Aux silences fracassants de l’aphasie
Mêlés aux chants du cosmos nourri d‘ambroisie.
Mon cœur murmure des aveux, doucement
Mes yeux parlent pourtant, désespérément
Mais mon larynx, est atteint par l’amnésie
Succède, de mes mots, le bruissement
Aux silences fracassants de l’aphasie
Je n’ai jamais su m’exprimer autrement
Qu’avec un crayon même pas fantaisie !!!
Dire « je t’aime » est telle la poésie
Que je t’écris ; Entends son balbutiement !
Succède, de mes mots, le bruissement
Aux silences fracassants, de l’aphasie.
(sonnetin en miroir)
aphasie : privation de parole
palingénésie : renaissance
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