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    A l'heure du départ vers le dernier passage,
    Prends moi dans tes bras tendrement,
    Du jasmin blanc fleurant accroche à  mon corsage
    Parfumant ma couche humblement.

    Donne-moi un baiser, un ultime message
    D'amour mon gracieux amant ,
    Laisse-moi m'endormir, pareille à l'enfant sage
    Rêvant d' étoile au  firmament.

    Puis le moment venu, porte mon corps en terre,
    Les larmes couleront, tu seras solitaire,
    Tes pleurs baigneront mon tombeau,

    Ne sois pas triste, non, je partirai sereine
    Délaissant cette peau, simple et frêle carène
    Avançant au feu d'un flambeau

    Ne crains rien mon aimé, de toute ma tendresse
    Je te protégerai; mon âme pour caresse
    Laissera choir quelque lambeau.

    sonnet estrambot

     

     


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  • sur un texte de

    Jean Ogier de Gombaud 

       
    Cette source de mort, cette homicide peste,
    Ce Péché, dont l’Enfer a le monde infecté,
    M’a laissé pour tout être, un bruit d’avoir été,
    Et je suis de moi-même une image funeste.

     




    Immortel est l'espoir




    Dans le soir descendant un murmure céleste
    Sur la ville endormie, étend son voile noir
    Chuchotis sépulcral promenant l'éteignoir
    Cette source de mort, cette homicide peste.

    Sur l'aile d'un oiseau, l'ange blanc, affecté
    De voir tant de malheur, soupire, plaint ces âmes
    En leur naïveté, couvrant de tous leurs blâmes
    Le péché, dont l'enfer a le monde infecté.

    Hommes de peu de foi, croyez en la promesse
    De ce monde meilleur, celui qui pour ivresse
    M'a laissé pour tout être un bruit d'avoir été.

    L'espoir, naissant au jour, ne veut être de reste
    En vos cœurs assombris ; j'ai trop argumenté,
    Et je suis de moi même une image funeste.
     

     

     

     Quatrain glosé en un sonnet(ma création)


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  • La rumeur

    L’air papelard inlassable margot
    Elle trottait, cheveux flottant aux vent,
    Par tous les temps, rapporter le ragot
    Qu’elle dénaturait le plus souvent.

    Croisant parfois des bavards indiscrets,
    Elle interrogeait, la mine  matoise
    Et l’œil brillant, écoutait les secrets
    Se révéler de façon discourtoise.

    D’un air chafouin, faussement indigné
    En murmurant, visage résigné
    Elle déversait l’amer commérage.

    De l’anecdote elle veut la primeur
    Et peu lui chaut si ce n’est que clameur
    À colporter les on-dit, a la rage !

    N’écoutez pas cancaner la rumeur !

    (sonnet quinzain)


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    Tapi près d'une souche
    Le petit chaton roux est à l'affût !
    Alangui sur sa couche
    Le vieux cabot dort sous un buis touffu.

    Prenant un air farouche
    Le mistigri déclenche un grand raffut
    Tapi près d'une souche
    Le petit chaton roux est à l'affût !

    Le brave toutou bâille,
    Se lève en s’étirant, tout engourdi.
    Quelle est cette pagaille ?
    Son regard vaseux est abasourdi.

    Le pelage en broussaille
    Surgit, soudain, un démon trop hardi
    Le brave toutou bâille,
    Se lève en s'étirant, tout engourdi.

    S'ensuit une mêlée !
    Un combat de titan très douloureux ?
    Que nenni;l'envolée
    D'un chat feu sur le dos du malheureux !

    Et le bougainvillée
    Vit s'embrasser les deux amis heureux.
    S'ensuit une mêlée !
    Un combat de titan très douloureux ,

     

     

     

     


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    Le pays bleu(sonnet alterné)

    Viens ! Prends ma main, partons pour une balade

     

    En pays bleu, paradis des amoureux.

     

    Chut ! Écoutons de l'oiseau-lyre l'aubade

     

    A Ra tout chatoyant de rais généreux .

     

     

     

    Tendre nous caresse la brise nomade.

     

    Regarde ! Les mustangs vont sans bousculade

     

    Ils ne nous craignent pas, ils ont l'air heureux !

     

     

     

    Face à Séléné se levant radieuse,

     

    Rougissants nous échangerons un baiser

     

    Délicat, fou . Minute délicieuse

     

    Et douce,  prenons garde de la briser !

     

     

     

    Dans tes yeux rayonne une flamme rieuse

     

    Tu m'enlaces je reste silencieuse

     

    Laissant, sereine, ce moment me griser.

     


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