• les péchés capitaux/l'avarice(lai baladé)

    Dans la paume du miséreux
    Poussiéreux,
    Juste une pièce je dépose.
    Sacrifice très douloureux,
    Valeureux !
    A dîner je ne lui propose,
    A la famine je m’expose !!
    M’indispose
    Sa mine pale accusatrice ;
    D’être bon, n’amène grand-chose
    Et pour cause !
    Comment ? Mon nom? C’est l’avarice

     


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  • les péchés capitaux/l'orgueil(lai renforcé)

    Dés l’aube, droit sur ses ergots,
    Il pavane en haut des fagots,
    Ou sur des cagots.

    D’une voix sonore, il claironne
    Son mépris pour les ostrogoths
    Raflant pour lui des escargots.
    A ces saligauds
    Il dit » je porte la couronne ».

    Sur son perchoir il fanfaronne,
    Devant le poulailler  plastronne
    Parfois, il mouronne.

    Ne riez point, vous ses égaux !
    L’orgueil, souvent, vous éperonne
    Mais alors, pour une luronne,
    Une laideronne
    Vous n’êtes, oui, que des nigauds !


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  • J’ai voulu, par amour, briser la chaîne
    Étouffant lentement ma liberté.
    De ma jeunesse et ma naïveté
    On fit une poupée en porcelaine.

    Au lit froid du mensonge une gangrène
    Jour après jour, rongeait ma volonté.
    J’ai voulu, par amour, briser la chaîne
    Étouffant lentement ma liberté.

    Mais dans tes yeux, la droiture, sans gêne
    S’est montrée à mon âme avec clarté,
    J’ai compris qu’elle était la vérité.

    De l’interdit je n’ois plus la rengaine
    J’ai voulu, par amour, briser la chaîne
    Étouffant lentement ma liberté.


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  • Pendant des jours des nuits, déambulent les ombres
    Des mal aimés obscurs, visages vides creux,
    De leurs yeux délirants, coule ce sang lépreux,
    Purulent, nourricier de la fleur des décombres.

    Au temps noir des sanglots, sonnent des tocsins sombres,
    Glas caverneux et sourds des hommes malheureux,
    Leurs poings vers le néant, sont levés sulfureux,
    La douleur, par leurs cris, tourmente les pénombres.

    Et je m'en vais comme eux, au hasard par les champs,
    Mes larmes sont de sang et mes pas trébuchants,
    Me mènent vers l'enfer des meurtris de la vie.

    Aux portes du malheur est gisant le bonheur,
    Dans l'abîme sans fond n'est plus que l'exuvie,
    D'un amour passion ; mon cri se tait sans heurt.


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