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Par aphrodithe le 4 Février 2015 à 14:59
Dans la paume du miséreux
Poussiéreux,
Juste une pièce je dépose.
Sacrifice très douloureux,
Valeureux !
A dîner je ne lui propose,
A la famine je m’expose !!
M’indispose
Sa mine pale accusatrice ;
D’être bon, n’amène grand-chose
Et pour cause !
Comment ? Mon nom? C’est l’avarice
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Par aphrodithe le 2 Février 2015 à 14:56
Dés l’aube, droit sur ses ergots,
Il pavane en haut des fagots,
Ou sur des cagots.
D’une voix sonore, il claironne
Son mépris pour les ostrogoths
Raflant pour lui des escargots.
A ces saligauds
Il dit » je porte la couronne ».
Sur son perchoir il fanfaronne,
Devant le poulailler plastronne
Parfois, il mouronne.
Ne riez point, vous ses égaux !
L’orgueil, souvent, vous éperonne
Mais alors, pour une luronne,
Une laideronne
Vous n’êtes, oui, que des nigauds !
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Par aphrodithe le 29 Janvier 2015 à 12:45
J’ai voulu, par amour, briser la chaîne
Étouffant lentement ma liberté.
De ma jeunesse et ma naïveté
On fit une poupée en porcelaine.
Au lit froid du mensonge une gangrène
Jour après jour, rongeait ma volonté.
J’ai voulu, par amour, briser la chaîne
Étouffant lentement ma liberté.
Mais dans tes yeux, la droiture, sans gêne
S’est montrée à mon âme avec clarté,
J’ai compris qu’elle était la vérité.
De l’interdit je n’ois plus la rengaine
J’ai voulu, par amour, briser la chaîne
Étouffant lentement ma liberté.
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Par aphrodithe le 27 Janvier 2015 à 12:43
Pendant des jours des nuits, déambulent les ombres
Des mal aimés obscurs, visages vides creux,
De leurs yeux délirants, coule ce sang lépreux,
Purulent, nourricier de la fleur des décombres.
Au temps noir des sanglots, sonnent des tocsins sombres,
Glas caverneux et sourds des hommes malheureux,
Leurs poings vers le néant, sont levés sulfureux,
La douleur, par leurs cris, tourmente les pénombres.
Et je m'en vais comme eux, au hasard par les champs,
Mes larmes sont de sang et mes pas trébuchants,
Me mènent vers l'enfer des meurtris de la vie.
Aux portes du malheur est gisant le bonheur,
Dans l'abîme sans fond n'est plus que l'exuvie,
D'un amour passion ; mon cri se tait sans heurt.
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