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  • tableau de Johannes Vermeer(1632/1675)

     

     

     

    Un fin visage d’ange au dessin enfantin,
    La beauté d’une vierge, un regard de satin
    Elle apparut soudain, naissant à la lumière.

    Elle avançait vers lui, tranquillement sans bruit.

    Dans ses yeux innocents se lisait la prière
    D’un enfant apeuré d’un futur incertain,
    Sur sa bouche gourmande, un sourire lointain
    Pour s’excuser déjà d’être si cavalière.

    Elle le regardait, tranquillement sans bruit

    Une perle de nacre, à son oreille, luit
    Ses reflets irisés dansent sur sa peau rose.
    D’un large turban bleu ses cheveux pour la nuit
    Étaient tenus serrés et quand sonna minuit,
    Ell* partit lentement d’une mine morose
     


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    Au coucher du jour, sous la lune blonde,
    S’élève alors un chant doux, éthéré,
    Au dais des cieux un péan altéré,
    C'est l'âme des chats, errant, vagabonde ;

    Requiem troublant d'un chœur lacéré
    Dont l'écho grossit à chaque seconde.
    Au coucher du jour, sous la lune blonde,
    S'élève alors un chant doux éthéré.

    C'est l'adieu d'amis qui, le cœur de larme
    Baigné, revoient cet âge d'or heureux.
    Partagé, cet air triste, douloureux,
    Nous hèle d'un cosmos plein de vacarme,

    Bruissent leurs voix, ils sont si nombreux
    A crier ; leur mal, que sonne l'alarme,
    C'est l'adieu d'amis qui, le cœur de larme
    Baigné, revoient cet age d'or heureux.

    Dans la nuit qui s’abîme, un aruspice
    Conte un panthéon, au fond d'un bois
    Où lorsque résonnent les grands hautbois
    N'entrera, seul, que l'esprit au supplice.

    Leurs beaux yeux aimants brillent parfois
    Sondant le brouillard par delà la lice.
    Dans la nuit qui s’abîme, un aruspice
    Conte un panthéon, au fond des bois.

    Forme nouvelle créée par Flormed et Vénusia


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